Gymnastique Artistique Masculine (GAM)
Au sol, les gymnastes doivent "s’exprimer " entre 50 et 70 secondes, dans un exercice où alternent les mouvements d’acrobatie pure et les chorégraphies. C’est un harmonieux cocktail de rebonds, de force, de souplesse et d’équilibre.
L’exercice, qui comprend principalement 4 à 5 séries acrobatiques exécutées dans au moins deux directions (avant, arrière ou latérale), doit également inclure des mouvements d’équilibre, de souplesse (comme le grand écart) et de force (appui tendu renversé par la planche bras tendus, par exemple).Le gymnaste doit utiliser la totalité du praticable lors de son mouvement, c’est-à-dire qu’il doit s’être trouvé au moins une fois à chaque coin de praticable au cours de son exercice.
Il n’y a pas d’accompagnement musical pour les gymnastes masculins.
# Réglémentation du matériel :
Le praticable se compose de la surface de compétition qui mesure 12 x 12 mètres.Cette surface de compétition est entourée d’un cadre de 1m qui sert de repère visuel en délimitant le bord du praticable. Ce cadre peut être à plat soit en plan incliné.
Toute la difficulté de cet exercice réside dans la réalisation d’un mouvement régulier et continu sur le plan horizontal.
A cet appareil, les gymnastes réalisent un travail en appui : seules les mains peuvent toucher le cheval.
Les figures doivent être réalisées sans rupture de rythme, en élan et en déplacement sur les trois parties du cheval (le centre et les deux extrémités).
Le gymnaste doit proposer :
- des mouvements circulaires du corps,
- des cercles des deux jambes,
- des ciseaux en avant et arrière,
- des passages alternatifs de jambes.
Seuls quelques ciseaux viennent entrecouper l’harmonie du mouvement.
Les cercles Thomas sont les plus spectaculaires, tout comme les sorties en Appui Tendu Renversé, avec ou sans changement de face.
La capacité de conduire son corps pour tracer une succession d’éléments circulaires, unis en une composition harmonieuse, est la quintessence du travail au cheval d’arçons.
# Réglementation du matériel :
Hauteur : 105 cm à partir de l’arête supérieure du tapis, 115 cm du sol.
Anneaux
C’est l’appareil qui sollicite le plus de force musculaire. En suspension et en appui, le gymnaste démontre tant sa force que son équilibre. Tout balancement est source de pénalisation.
L’exercice doit compter au moins deux appuis renversés, l’un exécuté en force et l’autre en élan.
Les éléments de force, comme la croix de fer, doivent être maintenus au moins deux secondes.
Le gymnaste doit aussi présenter une série de mouvements et d’immobilisations, en alternant les éléments en avant et en arrière.
En fin d’exercice, il réalise une sortie qui met en valeur sa maîtrise acrobatique.
La tendance du travail actuel nécessite une force de plus en plus prégnante puisqu’au plus haut niveau, les gymnastes effectuent cinq, voire six éléments de force.
# Règlementation du matériel :
Hauteur : 260 cm à partir de l’arête supérieure du tapis, 280 cm du sol.
La table de saut est venue remplacer le cheval de saut il y a quelques années… Cette substitution est censée apporter un plus grand confort et une plus grande sécurité aux gymnastes.
Tous les sauts doivent être exécutés avec impulsion des deux mains sur la table de saut. L’arrivée sur le tremplin peut s’effectuer à partir de la course d’élan ou à partir d’un élément préparatoire (ex. : rondade). L’appel des deux pieds est obligatoire. Le jury évalue les sauts selon quatre phases :
- le premier envol
- la phase d’impulsion
- le deuxième envol
- la réception.
La notation au saut ne s’effectue pas par comptabilisation des différents éléments gymniques présentés dans le mouvement, mais par la valeur du saut présenté qui est déterminée, en fonction de sa difficulté, dans le code FIG. Ainsi, un gymnaste présentant une lune (renversement avant) aura une note de difficulté inférieure à un gymnaste présentant un Tsukahara (demi-tour dans le premier envol puis salto arrière).
Pour déterminer sa note, le jury prend en considération la technique (par exemple, complétion des rotations), l’exécution (par exemple, bras fléchis, jambes écartées), la hauteur et la longueur lors du deuxième envol, la réception ou le dynamisme.
# Règlementation du matériel :
-Longueur de la table de saut : 1,25 mètre
-Largeur : 95 cm
-Hauteur max.:1,35 m
- Piste d’élan de 25 mètres.
C’est une combinaison permanente de suspension et d’équilibre, d’élan, de voltige et de maintien, une variation permanente et dynamique avec un travail au-dessus et en-dessous des barres.
Le travail actuel tend vers des difficultés comme les grands tours arrières ou les doubles saltos entre les barres.
Une, deux ou trois rotations composent maintenant les exercices. Les sorties sont de plus en plus complexes et exécutées avec beaucoup d’amplitude. Les difficultés à cet appareil s’apparentent de plus en plus à celles que l’on retrouve à la barre fixe.
La plupart du temps, les gymnastes enduisent leurs mains ainsi que les barres parallèles de miel ou d’eau sucrée afin de trouver une meilleure adhérence lors de l’éxécution des mouvements de suspension et ainsi éviter de glisser.
# Règlementation du matériel :
Hauteur : 180 cm à partir de l’arête supérieure du tapis, 200 cm du sol.
Les gymnastes à cet appareil enchaînent les rotations, qui doivent être limpides et continues.
Parfois, certains éléments nécessitent l'utilisation d’un seul bras, ce qui est visuellement spectaculaire.
Cependant, les éléments les plus audacieux demeurent les lâchers de barre que les gymnastes font évoluer au fil des années, en rajoutant soit des rotations ou bien en les réalisant avec une position de corps différente. Les plus fréquents à haut niveau sont le Tkatchev, le Kovacs (une rotation et demi par dessus la barre) ou encore le Voronin (passage corps tendu par dessus la barre avec un demi tour).
Au plus haut niveau, les gymnastes réalisent dans leur mouvement trois, voire quatre lâchers de barre, souvent enchaînés.
La sortie permet d’apprécier le sens acrobatique et spectaculaire du gymnaste, et combine les rotations longitudinales et/ou transversales.
# Règlementation du matériel :
Hauteur : 260 cm à partir de l’arête supérieure du tapis, 280 cm du sol.
Date de dernière mise à jour : mardi, 23 novembre 2021